Guy Alexandre Sounda travaille sur trois registres, le drame, le poème et le conte, grâce auxquels il construit son style d’écriture, le papotage congolois, une profusion de mots à fleur de peau dont la résonnance révèle avant tout sa propre part d’ombre et de fragilité. Une symbiose entre la sensitivité du comédien, l’âme du poète et la truculence du conteur. Trois registres et donc trois points de vie qui découlent à n’en point douter de son itinéraire de voyageur incurable qu’au fil des ans il a tracé à travers des contrées ouest-africaines et européennes. Se définissant volontiers comme un dépasseur de frontières, doublé d’un défricheur de territoires artistiques, il partage sa vie entre Paris et la Vallée d’Aoste où il a créé « Vues d’ici & Vents d’ailleurs », un festival international des arts solidaires, et compte à son actif plusieurs tournées en Amérique du Sud, en Afrique et en Europe, et de nombreux textes (articles de presse, chroniques, nouvelles, pièces de théâtre) dont Le Fantôme du quai d’en face, récit théâtral publié en juillet 2009 aux Éditions Dédicaces (Québec). Confessions d’une sardine sans tête est son premier roman.