Heidegger le nazi

ou l'assassin d'Ulysse

David Farmer

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« S’il veut être un poète faiseur de mondes, le philosophe ne peut pas être un bourgeois conformiste, il ne peut pas être celui qui s’installe ostensiblement au premier rang des meetings politiques pour être nommé ministre. Le philosophe-poète est un homme révolté. Le philosophe-poète est l’homme révolté de la mesure. »

Atteint d’un véritable toc obsessionnel dès qu’il s’agit des concepts, de l’histoire et de la vie de Martin Heidegger, Hector décide de s’attaquer frontalement à l’icône.

Sa révolte le conduit devant la justice et il profite de cette tribune pour ouvrir un procès en déshabilitation du penseur allemand. 

Dans ce roman aux allures d’essai, Hector plaide la déconstruction de tous les diktats et souligne l’absurdité des obscurantismes mortifères. Au-delà, il pose les questions de la responsabilité éthique de l’intellectuel, du sens de la philosophie et de la justice, des droits et des devoirs qui permettent de faire advenir une société heureuse.

À travers l’odyssée de cet Hector candide et vintage, David Farmer nous parle d’aujourd’hui, de nous, de notre conscience et de notre aptitude à penser par nous-mêmes un monde joyeux et fraternel.

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Début du livre...

AVANT-PROPOS

Après s’être livré à la justice allemande, un jeune étudiant français est mis en garde à vue pendant 48 heures puis en détention provisoire dans les locaux d’un commissariat de Fribourg. Il est présenté devant un juge d’instruction qui le met en examen. Avec un avocat commis d’office, il fait une requête auprès du juge des libertés et de la détention pour être remis en liberté provisoire. Le matin même de la comparution immédiate prévue par le procureur, il obtient une libération assortie d’un contrôle judiciaire, de l’obligation de rester sur le sol allemand, de la pose d’un bracelet électronique, d’une caution de cinquante mille euros, d’une assignation à résidence et de preuves de moyens de subsistance. La justice se réserve le droit de recourir à la détention si un quelconque manquement du prévenu à ces obligations venait à être constaté avant le verdict final.
Le procès se tient le 3 juin 2016 au tribunal de Fribourg-en-Brisgau.

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